Le 13 janvier 1978, à l’instar de mes confrères, j’ai prêté le serment
suivant :
" Je jure, comme avocat,
d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et
humanité".
Dès mes
premières années d’exercice, j’ai pensé que mes fonctions devaient être dictées
par une notion non comprise dans ce serment, à savoir, la courtoisie et plus
précisément par :
- L'honneur, c’est à dire le respect des normes morales, des lois et des
règlements.
- La délicatesse, refusant de transgresser
les règles de bienséance, de savoir-vivre, de moral, mandat et règles et usages
de la profession et dont le non-respect est sanctionné sévèrement par le
Conseil de discipline.
- mais aussi la probité, ou le respect des devoirs imposés par la Justice et de
l'honnêteté.
L'Avocat doit également demeurer indépendant de tout pouvoir
et notamment du pouvoir économique des personnes n'appartenant pas à la
profession.
A l'égard de mes Pairs, j’ai toujours à l'esprit
le principe de la confraternité,
consistant au sentiment d'appartenir à une même communauté ayant les mêmes
règles et les mêmes idéaux au-delà de la défense des intérêts opposés ou
litiges judiciaires.
C’est pourquoi, les qualités de modération,
de courtoisie et de dévouement sont de rigueur tant à l'égard des Clients que
des Confrères Avocats :
- La modération consiste à garder une sage
mesure en toutes choses,
- La
courtoisie qu’il est inutile de
définir,
- le dévouement, l’avocat étant au service de son
client.