Avocat au Barreau de la CORREZE

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IN FIDE ET FIDELITATE SEMPER IMMOTA Toujours inébranlable dans sa foi et sa fidélité (Devise ancienne de la Ville de TULLE)
J'ai prêté serment le 13 décembre 1978 (déjà !). Titulaire d'un DESS DES PROFESSIONS JUDICIAIRES, j'ai obtenu un certificat de spécialisation en Droit Economique. Je suis membre du Centre de Médiation de la Corrèze, privilégiant la solution négociée avant la solution judiciaire. j'exerce au sein du Barreau de TULLE- USSEL ou celui de la CORREZE, enfin je ne sais plus. Si vous souhaitez me contacter, je vous remercie de cliquer sur l'onglet "CONTACT" ou téléphoner à mon Cabinet (Tél.: 05/44/40/66/18 ou 05/55/93/15/62).

vendredi 4 avril 2014

au marc m'a tuer

Lorsqu'une vente forcée ne permet pas de rembourser tous les créanciers d'un même débiteur, l'autorité qui procède aux règlements remet alors à chacun d'eux un pourcentage du montant de sa créance calculé en fonction du rapport entre la masse totale du passif et le produit net de la vente, soit au mars le franc.
Mais d'où vient cette expression ?
Au XIIème siècle, le 'marc' était un poids de huit onces, soit 244,75 grammes.
Il servait principalement à peser l'or et l'argent.
On utilisait aussi la livre qui pesait deux marcs.
C'est de ces deux mesures de métal précieux qu'est née l'expression "au marc ou à la livre" qui s'est ensuite tranformée en "au marc la livre" qui s'utilisait déjà au XVIIe siècle pour désigner ce que des créanciers pouvaient espérer récupérer de leur débiteur, au prorata de leur créance.
Puis, le sens de l'expression est resté, mais la livre a été remplacée au début du XIXème siècle par la monnaie utilisée dans le pays, c'est-à-dire le franc.

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