Le premier grand débat parlementaire sur la peine de mort se passe, lors de la discussion du projet de code pénal, en mai-juin 1791. Le Peletier de Saint Fargeau Duport et Robespierre sont favorables à l'abolition de la peine de mort. Ils mettent en avant le caractère injuste de cette peine, le risque d'erreur judiciaire, l'absence d'effet dissuasif, de valeur d'exemple. La seule exception qu'ils pourraient accepter est celle de la protection de la sécurité de l'Etat.
Le 1er juin 1791, l'Assemblée constituante refuse néanmoins l'abolition de la peine de mort ; elle supprime simplement les supplices. Dans l'article premier de la loi du 30 décembre 1791, il est ainsi écrit que " Dès à présent la peine de mort ne sera plus que la simple privation de la vie ".
Un an plus tard, le 17 janvier 1793, la Convention votera la mort de LOUIS XVI.
Robespierre et Le Peletier de Saint Fargeau voteront pour l'exécution.
En revanche, Condorcet comme l'Abbé Grégoire s'y opposeront. Condorcet déclara : " La peine contre les conspirateurs est la mort. Mais cette peine est contre nos principes. Je ne la voterai jamais. "
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