Le site CRIMINOCORPUS nous livre un extrait alléchant de la thèse (*) de Madame Laurence MONTEL intitulée « Marseille capitale du crime. Histoire croisée de l'imaginaire de Marseille et de la criminalité organisée (1820-1940) »
« Si l'image de Marseille s'améliore depuis une dizaine d'années, la cité phocéenne évoquait encore assez largement, dans les années 1980-1990, une ville dangereuse et tout particulièrement, la ville par excellence du Milieu ou, pour employer un terme plus scientifique, de la criminalité organisée.
Elle continuait de s'imposer comme le « Chicago français », la capitale du crime en France.
La volonté d'explorer la genèse de ces représentations est à l'origine de cette thèse, qui débute vers 1820, alors que la ville, royaliste, est dynamisée par une croissance soutenue et la disparition d'un banditisme encore très actif durant la Révolution et l'Empire. Elle se clôt à la fin des années trente, une fois apparu le motif fameux du « Milieu marseillais ».
* thèse de doctorat, Université de Paris X Nanterre, 2008, dact., 2 vol., 990 f°.
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