Créée par le bon docteur Guillotin, la machine à tuer est d'abord appelée «louisette» ou «louison». «guillotine», mais également le «rasoir national» ou la «Veuve»., ou encore "la bascule à charlot".
Elle évolue et 2 condamnés en feront l'expérience:
Michel-Auguste Bourgund, âgé de 34 ans, est manouvrier.
Dans la nuit du 20 mars 1871, à Sommancourt, il tue à coups de couteau Monsieur Formel, le maire du village, âgé de 80 ans et Léonie Paymal, sa domestique âgée de 21 ans, pour les voler.
Triste butin à vrai dire.
Il est condamné le 29 juillet 1871 à la peine de mort.
C'est le dernier condamné à être exécuté sur un échafaud.
Il est réveillé à 3 heures du matin.
Prostré, il entend la messe sans réagir et se confie aux exécuteurs tout aussi docilement. Il est conduit, boulevard de l'Est près de Clamart, devant la porte du cimetière.
Il s'agenouille devant la guillotine, récite une prière et embrasse le crucifix avant de grimper les marches et d'être basculé. Sa tête roule sur le plancher
René Perrier, âgé de 42 ans, est tisserand.
Le 06 avril 1871, à Chahaignes, il assassine Jean Boucher, un brave cultivateur.
Ce crime avait été commandité par la femme de ce dernier.
Le prix du crime ? 2 tonneaux de vin.
Le 7 septembre 1871, il est également condamné à mort.
L'exécution a lieu le 13 novembre 1871.
C'est le premier condamné à être exécuté avec la "Berger", sans échafaud.
Couché sur la bascule, il parvient à retirer la tête de la lunette et pousse des hurlements de peur.
Après une minute de lutte, l'exécution peut enfin avoir lieu.
SOURCE ET REMERCIEMENTS A MONSIEUR LARUE
http://guillotine.voila.net/Palmares1871_1977.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire