Avocat au Barreau de la CORREZE

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IN FIDE ET FIDELITATE SEMPER IMMOTA Toujours inébranlable dans sa foi et sa fidélité (Devise ancienne de la Ville de TULLE)
J'ai prêté serment le 13 décembre 1978 (déjà !). Titulaire d'un DESS DES PROFESSIONS JUDICIAIRES, j'ai obtenu un certificat de spécialisation en Droit Economique. Je suis membre du Centre de Médiation de la Corrèze, privilégiant la solution négociée avant la solution judiciaire. j'exerce au sein du Barreau de TULLE- USSEL ou celui de la CORREZE, enfin je ne sais plus. Si vous souhaitez me contacter, je vous remercie de cliquer sur l'onglet "CONTACT" ou téléphoner à mon Cabinet (Tél.: 05/44/40/66/18 ou 05/55/93/15/62).

lundi 28 avril 2014

La Séquestrée de POITIERS

Tout commence le 23 mai 1901 à POITIERS :

Sur dénonciation anonyme, un commissaire de police force la porte d'une maison bourgeoise de Poitiers et découvre une femme, dans une chambre obscure aux volets fermés une femme, croupissant sur un lit au milieu d'immondices.

L'enquête va permettre de savoir que cette femme, âgée de 50 ans, vit dans des conditions épouvantables dans cette chambre depuis 25 ans. 

Très vite, une rumeur surgit: Blanche Monnier, c'est la nom de cette malheureuse, aurait été séquestrée par sa famille, à la suite d'un amour contrarié. 

La presse nationale, notamment, L'Illustration n'hésite pas à publier une photo monstrueuse, où l'on voit une créature décharnée. 

Ainsi commence l'affaire de la "séquestrée de Poitiers". 

Elle suscite un grand émoi dans la France du début du XXème siècle, car Blanche Monnier est la fille d'un ancien doyen de la Faculté des lettres et la soeur d'un notable clérical et bien-pensant, sous-préfet au temps de l'Ordre moral. 

L'affaire se révélera bien plus complexe compte tenu des graves troubles anorexiques de Blanche. 

André Gide s'est inspiré de ce fait divers pour dénoncer l'atmosphère étouffante des familles de la bourgeoisie et Georges Simenon y a trouvera les personnages de son Bourgmestre de Furnes.

 Une nouvelle fois, cette histoire nous rappelle combien il faut raison gardée quand les médias s'emparent d'un fait-divers, aussi horrible qu'il soit.

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